Sortie des USA des Accords de Paris

Le Président de la Commission Nationale Climat, le Ministre wallon de l’Énergie Christophe Lacroix, entouré des ministres de l’Énergie des entités fédérale et régionales, Marie Christine Marghem, Céline Fremault et Bart Tommelein, déplore le fait que l’un des plus grands émetteurs de gaz à effet de serre décide de sortir des accords de Paris. « C’est faire fi de la responsabilité historique qui a fait la richesse des USA. Notre atmosphère se réchauffe sous l’effet de l’accumulation de CO2 depuis le début de l’ère industrielle. Mais sortir des accords de Paris, c’est aussi mépriser les populations les plus vulnérables qui subissent les conséquences du changement climatique », précise Christophe Lacroix.

Cet événement désastreux ne doit néanmoins pas conduire à oublier les actions de terrain qui perdurent aux USA. Certains états, dont la Californie, mènent des actions singulièrement positives et la décision du Président Donald J. Trump est loin de réunir l’approbation de l’opinion publique américaine.

Le retrait des États-Unis des accords de Paris ne constitue pas une raison suffisante pour entraver les travaux de mise en œuvre. Ils devront suivre la procédure de retrait, procédure qui peut prendre du temps.

La réalité du changement climatique est bel et bien observable : montée des eaux, fontes dramatiques et irréversibles des masses polaires, etc. À l’inverse de ce nouveau signal déplorable que nous envoie le Président Trump, la Belgique tient à confirmer sa volonté d’honorer ses engagements et son refus de fuir ses responsabilités. À travers ses engagements européens, les entités fédérées et l’État fédéral belge continueront les efforts inscrits dans la transition énergétique, vers une société bas carbone.

Plus d’infos ?

Charlotte Quevedo – Attachée de presse
charlotte.quevedo@gov.wallonie.be – +32 498/66 66 10

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